Bruxelles note que certaines parties de l’Europe ont été touchées par des conditions de chaleur et de sécheresse, avec notamment des canicules, alors que d’autres régions ont connu des pluies torrentielles et des inondations. Par conséquent, les rendements de différentes cultures arables et spécialisées ont été affectés et les récoltes ont été retardées. En raison de l’humidité, des parasites et des maladies se sont développés et la qualité de certains produits en a souffert.
Parmi les signes positifs, la commission indique que les coûts des intrants (énergie, engrais) ont poursuivi leur baisse. Parallèlement à la diminution des prix de l’alimentation animale, le rapport mentionne que l’amélioration de l’état des prairies a également aidé les éleveurs de bétail. Même si le sujet reste une préoccupation importante pour les consommateurs, une diminution de l’inflation alimentaire mensuelle est constatée depuis le mois de juillet ce qui pourrait apporter un certain soulagement sur la demande alimentaire intérieure.
Par ailleurs, la reprise des exportations de l’UE pour certains produits agricoles a été soutenue par des prix plus compétitifs des matières premières de l’UE. La commission précise que cette tendance devrait se poursuivre sur l’année 2024 « en raison d’un taux de change euro/dollar qui devrait rester relativement bas ».
