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Des éleveurs veulent des mesures pour empêcher un retour de la peste porcine africaine

L'organisation PORK.be, qui réunit des éleveurs de porc belges, demande des mesures de sécurité plus strictes afin de contenir la peste porcine africaine hors des frontières du pays. Alors que plusieurs cas de contamination ont été constatés dernièrement en Allemagne, les éleveurs craignent que le virus ne fasse son retour en Belgique.

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Outre-Rhin, des cas de peste porcine africaine avaient été recensés dans les lander de Hesse et de Rhénanie-Palatinat, aussi bien parmi des populations sauvages de sangliers que parmi des porcs d'élevage. Mais la semaine dernière, c'est en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, non loin de la Belgique, qu'un cas a été constaté sur un sanglier mort. La carcasse de l'animal a été retrouvée à 200 km de la frontière belge. Les éleveurs craignent que la Belgique ne soit à nouveau touchée.

Notre pays, et plus précisément le sud de la Belgique, a déjà été confronté à une épidémie de peste porcine africaine en 2018. Cela a eu pour conséquence que le porc belge n'a pas été autorisé à être exporté vers la Chine, un marché important, pendant plusieurs années. Il a fallu attendre 2020 pour que la Belgique soit quitte de la peste porcine africaine et même début 2024 pour que la Chine ne lève son embargo sur la viande porcine belge.

Les éleveurs demandent à présent que des mesures supplémentaires soient rapidement prises. Ils réclament notamment des mesures de sécurité plus strictes dans les aéroports, sur les parkings d'autoroute ainsi qu'à l'égard des transporteurs étrangers. Les éleveurs sont enfin demandeurs d'un confinement coordonné de la population de sangliers et d'une analyse des conséquences économiques potentielles pour le secteur en cas de résurgence de l'épidémie.

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