Un suivi attentif du stockage

est primordial pour garantir la conservation

Les arrachages progressent beaucoup plus laborieusement depuis le milieu de la semaine passée. Ils se sont poursuivis localement entre les averses, et sont généralement à l’arrêt sur l’ouest du pays où il reste le plus de pommes de terre à récolter. Globalement pour la Belgique, on estime qu’il reste de 20 à 25 % à arracher.

Gestion du stockage

On ne répétera jamais assez l’importance d’homogénéiser les températures au sein d’un (grand) tas, particulièrement s’il est issu de parcelles différentes et récoltées à des moments (températures notamment) différents ! Il faut éviter la condensation, et surtout en cas de présence de pourries, répartir l’humidité au sein du tas, tout en séchant quand c’est possible. L’homogénéisation peut se faire la nuit en ventilation interne. Mais lors de nuits plus froides, l’utilisation de canons à chaleur pour « sécher sans refroidir », est recommandée.

La fiwap recommande de monter sur le tas plusieurs fois par semaine afin de contrôler comment le séchage et la cicatrisation évoluent. Il est également important d’évaluer comment les pourries (dues au pythium, ex-erwinia, mildiou, cœurs creux humides, pourritures rose (roodrot en néerlandais)…) se comportent. Un suivi attentif et suffisamment de séchage aux bons moments sont primordiaux pour conserver jusqu’en hiver ou au printemps.

D’après la Fiwap,