Nina McGrath, comment expliquez-vous le très mauvais classement de la Belgique en matière de consommation de céréales complètes ? Avez-vous des chiffres pour la Wallonie ?
Les dernières données disponibles de Sciensano datent de 2014-2015 et
Quelles mesures la Belgique pourrait-elle mettre en œuvre pour rendre ce type de céréales plus attractif pour les consommateurs ?
Nous avons constaté que l’absence d’une définition claire et harmonisée de ce qu’est un produit à base de céréales complètes ainsi que l’absence de législation en matière d’étiquetage au niveau européen constituent des obstacles majeurs à l’accroissement de la consommation de céréales complètes.Un pays comme le Danemark s’est affranchi de ces faiblesses grâce à l’instauration de directives claires sur ce qui constitue un produit à base de céréales complètes, couplée à une campagne efficace de promotion et d’accompagnement des consommateurs afin de leur permettre d’identifier rapidement les produits à base de céréales complètes.
L’Eufic envisage-t-elle de mettre en œuvre des politiques au niveau régional pour sensibiliser les agriculteurs et les consommateurs ?
Naviguer dans le labyrinthe des informations quant à une alimentation saine peut s’avérer un défi de taille. Les consommateurs sont confrontés à un déluge constant d’informations, souvent contradictoires, sur ce qu’ils doivent manger. Ou pas.Parmi elles se niche un héros méconnu qui reste le fondement d’une bonne nutrition : les céréales complètes. Nous nous efforçons, en ce mois de novembre, de sensibiliser le public à leurs bienfaits pour la santé par le biais d’une campagne sur les réseaux sociaux.
