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Les temps changent, l’alimentation aussi !

Comment ont évolué nos assiettes ?

Temps de lecture : 2 min

Le 23 novembre se tenait la journée provinciale de l’UAW, sous le thème « Les temps changent, l’alimentation aussi. Comment ont évolué nos assiettes ? », le tout sous la houlette de Paulette Piron, présidente provinciale, et d’Anne-Marie Dumont.

À cette occasion, un état des lieux des « croyances » et erreurs des consommateurs en matière d’aliments a été dressé par Eline Charlier, diététicienne au Pays de Herve en cabinet privé et séniorerie.

Fille d’agriculteur, ce qui la choque, entre autres, ce sont les éco-scores très souvent fantaisistes. Elle nous montre, par comparaison, les aberrations remarquées entre l’éco-score d’une margarine mieux cotée qu’un (bon) beurre de baratte niant ainsi la nocivité d’un aliment industriel transformé à outrance environ 24 fois. Ou encore le score d’une l’huile, cotée E – soit le plus défavorable – comme si celle-ci pouvait être considérée comme une boisson de table. Tout le monde sait que l’huile est 100 % grasse.

Une allusion est faite à la viande cellulaire ou viande de laboratoire qui, pour la diététicienne, est encore loin de se rapprocher de nous. À l’évocation de cette viande, c’est une levée de bouclier générale : « du Tricatel », dit l’une ou, « ce sera une viande à l’antibiotique », ajoute une autre. Les agricultrices veulent défendre leur bifteck, évidemment ! Comme si la perspective de moins d’abattage d’animaux semblait ne pas être digne de considération.

Aussi, l’exemple de certains produits light prisés par les acheteurs est cité. On en retire le gras et, par la même occasion, la vitamine D qui n’existe donc plus. Or, sans vitamine D, le calcium ne peut se fixer… La comparaison entre une lasagne industrielle mieux scorée qu’un paquet de jambon a également été effectuée… Qui a ce pouvoir de jongler si mal dans cette matière si importante qu’est notre alimentation ?

Sur une note plus positive, soulignons encore que cette journée a été l’occasion de mettre en évidence une « jeune pousse ». Valérie Schyns, à la tête de « Du Fée mains », est issue d’une ferme laitière et s’occupe, outre les travaux de la ferme, de la fabrication de confitures et de vinaigres de fruits à Battice. Un dynamisme incomparable pour les engagements et les projets !

Marlène André

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