Comment ont évolué nos assiettes ?

À cette occasion, un état des lieux des « croyances » et erreurs des consommateurs en matière d’aliments a été dressé par Eline Charlier, diététicienne au Pays de Herve en cabinet privé et séniorerie.
Fille d’agriculteur, ce qui la choque, entre autres, ce sont les éco-scores très souvent fantaisistes. Elle nous montre, par comparaison, les aberrations remarquées entre l’éco-score d’une margarine mieux cotée qu’un (bon) beurre de baratte niant ainsi la nocivité d’un aliment industriel transformé à outrance environ 24 fois. Ou encore le score d’une l’huile, cotée E – soit le plus défavorable – comme si celle-ci pouvait être considérée comme une boisson de table. Tout le monde sait que l’huile est 100 % grasse.
Une allusion est faite à la viande cellulaire ou viande de laboratoire qui, pour la diététicienne, est encore loin de se rapprocher de nous. À l’évocation de cette viande, c’est une levée de bouclier générale : « du Tricatel », dit l’une ou, « ce sera une viande à l’antibiotique », ajoute une autre. Les agricultrices veulent défendre leur bifteck, évidemment ! Comme si la perspective de moins d’abattage d’animaux semblait ne pas être digne de considération.
