Pour le nouvel arrivant BrunoCell (Italie), il s’agit de « lutter contre la désinformation et montrer comment notre technologie peut contribuer à la sécurité alimentaire à long terme et à l’autonomie stratégique dans la crise climatique croissante ». Et il y a du travail : la présidence hongroise a organisé un débat entre les ministres de l’Agriculture de l’UE sur le thème de la « protection des traditions alimentaires européennes ».
Demande d’étude d’impact
L’Autriche, la France et l’Italie ont déjà demandé à la commission en début d’année de présenter une évaluation d’impact complète et factuelle sur la viande artificielle (sanitaire mais aussi éthique, sociale et économique) avant toute autorisation de vente et de consommation dans l’UE.
Ils sont nombreux à penser, comme le think tank bruxellois Farm Europe que « les produits de synthèse sont plus proches de l’industrie pharmaceutique que de l’alimentation et ne sont certainement pas en accord avec les valeurs alimentaires de l’UE ».
