le prix reste décisif !

Cultiver aux endroits les plus adaptés
« Le fait que certains ingrédients soient importés, n’enlève rien au caractère durable de notre production alimentaire », indique la Fevia. Elle ajoute :
« Pour le climat, il est préférable de cultiver des aliments où l’efficacité est optimale, c’est-à-dire en cultivant à l’endroit où les sols et le climat s’y prêtent naturellement, et où nous pouvons utiliser les ressources naturelles de la manière la plus économe possible. Le transport ne représente que 6 % des émissions totales de CO2 liées à la production alimentaire ».
Une meilleure qualité
Toujours d’après cette enquête, notre savoir-faire est apprécié : 61,5 % des personnes interrogées estiment que ces produits sont de meilleure qualité et 56 % trouvent qu’ils possèdent un meilleur goût. Outre leur volonté de soutenir l’économie locale, les consommateurs privilégient également les aliments et boissons belges pour leur qualité, leur préférence pour les produits locaux, des considérations environnementales et des normes de sécurité alimentaire plus rigoureuses.
Cependant, en pratique, c’est principalement le prix qui s’avère décisif. Au final, ce dernier détermine toujours si un produit se retrouve ou non dans le caddie, tandis que la santé, la durabilité et l’origine du produit passent, eux, au second plan. « Or, notre qualité, savoir-faire et durabilité belges ont un prix. Il est grand temps de donner à nos aliments et boissons belges leur juste valeur ! », conclut la Fevia.
