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Des défaillances

mises au jour par un audit

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À la suite d’un audit réalisé au Brésil sur la filière exportatrice de volailles, l’UE demande à l’autorité sanitaire d’améliorer son système d’alerte précoce à l’influenza afin de pleinement justifier son statut de « pays indemne de maladie ».

Cet audit de la DG Santé et Sécurité alimentaire de la commission européenne, publié le 9 novembre, relève des insuffisances en matière de surveillance et de réactivité en cas d’épizootie, alors que les produits avicoles satisfont par ailleurs aux exigences applicables aux importations de l’Union.

Ce document relève aussi que « la capacité de dépistage actuelle pourrait ne pas suffire » en cas d’épidémie, de même que les autorités n’ont pas testé leur plan d’intervention d’urgence. En particulier, la déclaration de suspicions de cas est subordonnée à « des critères de production peu précis (mortalité) et incomplets ».

Ceci, combiné au « faible échantillonnage des suspicions de cas », « affaiblit la capacité de l’autorité à détecter la maladie le plus tôt possible », selon le rapport. Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé animale, le Brésil a connu quelque 150 cas de faune sauvage depuis 2023, sur la côte, mais pas en élevage. Pour l’eurodéputé centriste Pascal Canfin, ce rapport est une raison de plus pour s’opposer à la signature de l’accord commercial avec le Mercosur. Il dénonce une « concurrence déloyale pour nos agriculteurs », car « en Europe lorsqu’un cas de grippe aviaire hautement pathogène est déclaré, des restrictions commerciales et l’abattage des volailles sont obligatoires ».

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