porté à 50.000 €

Cette modification était particulièrement souhaitée par les États membres qui n’ont eu de cesse depuis le début de l’année 2024 de demander un rehaussement significatif du plafond. Alors qu’elle avait proposé initialement d’augmenter le plafond d’aide maximal par exploitation sur trois ans à 37.000 €, Bruxelles a fait droit à cette demande en le portant à 50.000 € (contre 20.000 € actuellement ou 25.000 € dans les pays qui ont mis en place un registre central de suivi de ces aides).
Ajustements réglementaires
Par ailleurs, les modifications annoncées par l’exécutif européen comprennent aussi la suppression du « plafond sectoriel » empêchant d’accorder des aides de minimis dépassant 50 % du plafond national au même secteur de produits. Bruxelles introduit également un registre central obligatoire des aides de minimis devant permettre « d’améliorer la transparence et réduire la charge administrative pesant sur les agriculteurs ».
Ce dernier point avait pourtant été critiqué par les ministres de l’Agriculture qui estimaient, en septembre, que cet objectif n’est atteignable que si l’exécutif européen fournit un système informatique robuste à l’échelle de l’UE pour assurer une collecte de données dans un format harmonisé et répondant pleinement aux exigences de la réglementation européenne. Le nouveau texte entrera en vigueur trois jours après sa publication au Journal officiel de l’UE. Il sera valable jusqu’au 31 décembre 2032 alors que l’actuel règlement devait expirer fin 2027.
