Aucun impact sur la mortalité

des cervidés

Suite à sa propagation, le sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO3) est désormais détecté chez les grands cervidés sauvages en Wallonie. Le Royal Saint-Hubert Club de Belgique a, d’ailleurs, alerté ses membres à ce sujet dès début janvier.

À l’heure actuelle, et sur base de résultats livrés par le Service de la santé et des pathologies de la faune sauvage de l’Université de Liège, aucun lien direct n’est établi entre la FCO3 et la mortalité des cervidés. Cependant, pour mieux cerner les impacts potentiels, un appel a été lancé aux chasseurs afin d’intensifier l’échantillonnage sur les biches et bichettes durant le mois de janvier.

Suite à cette situation, le député et président de la commission de l’Agriculture, de la Nature et de la Ruralité du Parlement de Wallonie, François Huberty, a interrogé la ministre wallonne de l’Agriculture et de la Ruralité, Anne-Catherine Dalcq, sur l’impact de cette maladie sur la faune sauvage.

Cette dernière confirme qu’aucun lien de causalité n’a donc pu être établi entre la mortalité de cervidés et la FCO 3 et que sur base des résultats actuels, il ne semble pas y avoir d’effet visible de la FCO 3 sur les performances de reproduction de l’espèce cerf. Elle ajoute qu’à ce jour, il ne semble pas y avoir de nécessité de revoir les plans de tir pour la prochaine année cynégétique.