La pourriture du collet, due entre autres à Pythium, est réduite si le collet reste bien au-dessus du sol à la plantation.
Les aleurodes et les acariens sont favorisés par les températures élevées et l’humidité relative moyenne. Leur présence doit être surveillée de près pour pouvoir décider à temps de l’achat éventuel d’auxiliaires et les interventions sur l’humectation du feuillage.
Contre les acariens phytophages, le bassinage du feuillage diminue la pression des populations si nous commençons les interventions dès le début de leur développement. Nous bassinons quelques minutes seulement, deux fois par jour si possible. Puis, nous laissons quatre heures sans en faire entre le départ de la rosée matinale et le premier bassinage et autant entre le dernier bassinage et l’heure attendue de la rosée nocturne, pour ne pas favoriser Botrytis.
Contre les aleurodes, l’introduction d’auxiliaires (Encarsia formosa, Macrolophus pygmaeus…) est une solution. En effeuillant les 3 feuilles basales toutes les quatre semaines, nous enlevons et évacuons les larves âgées. Cela concourt à garder les populations d’aleurode à un niveau acceptable.
Les doryphores ne sont pas souvent considérés comme des ravageurs importants chez nous. Cependant, des attaques ponctuellement graves ont été repérées à plusieurs reprises lors des dix dernières années, notamment en 2017. Les cueillettes de larves quand il ne s’agit que de quelques plantes atteintes ou le recours à un produit homologué (dont ceux à base de Bacillus thurengiensis tenebrionis) ont pu être nécessaires.
Les thrips posent parfois des problèmes de surpopulation. Nous installons alors des panneaux bleus englués entre les plantes, à raison d’un tous les 2 mètres.
