Le traitement des produits agricoles
sensibles est un sujet complexe.
Un difficile équilibre
Dans le détail, le fonctionnaire de la DG Commerce a mis en avant les réflexions internes à la commission pour trouver le meilleur équilibre entre les différentes considérations, à savoir : la nécessaire prévisibilité à long terme et les sensibilités dans le secteur agricole. Pour l’exécutif européen, la libéralisation réciproque est un pas vers l’intégration mais, dans le même temps, elle évalue l’harmonisation des normes de production (notamment pour les œufs et la volaille) pour avoir des processus qui se rapprochent de l’acquis communautaire.
Les clauses de sauvegarde, déjà présentes dans les mesures en place, sont un élément essentiel pour lutter contre les importations incontrôlées, rappelle la Commission. Elle souhaite prendre exemple sur le traitement des produits sensibles dans les mesures commerciales autonomes.
Ouverture à la viande et aux produits laitiers
L’exécutif européen rapporte aussi que l’Ukraine est disposée à ouvrir son marché à la viande et aux produits laitiers. Par ailleurs, Bruxelles s’est aussi engagée à tenir compte de l’effet cumulatif avec autres accords de libre-échange et des incertitudes commerciales mondiales.
De son côté, la coalition d’associations sectorielles agricoles (œufs, volaille, sucre, maïs, éthanol) organisée autour du Copa-Cogeca poursuit son lobbying. Après avoir rencontré le commissaire à l’Agriculture en février, elle s’est entretenue le 13 mars avec le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic. Un moyen de pousser un peu plus leurs intérêts avant la publication de la proposition.
