devraient se reconstituer malgré une progression de la consommation.
Progression des stocks et échanges
La plus grosse récolte mondiale fera, par conséquent, plus que compenser le niveau des stocks d’ouverture, lui-même au plus bas en dix campagnes. L’offre globale devrait atteindre un maximum historique, toujours selon le Cic.
Suite à une augmentation de l’utilisation en alimentation humaine et animale ainsi que dans l’industrie, la consommation totale de céréales devrait atteindre un nouveau pic, à 2.400 mt.
Enfin, après avoir reculé l’an dernier, les échanges progresseront de nouveau et devraient totaliser 442 mt (+4 %).
Le soja en recul, malgré un potentiel record au Brésil
La production mondiale de soja est estimée à environ 426 mt, soit une légère contraction d’une année sur l’autre. Ces chiffres restent bien supérieurs à la moyenne récente, avec une récolte potentiellement record au Brésil.
La consommation, attendue à un nouveau pic grâce notamment à des hausses en Asie et en Amérique du Nord et du Sud, pourrait entraîner une contraction des stocks d’environ 5 mt. Sur ce total, les réserves des principaux exportateurs devraient s’établir à 21 mt (-1 %).
Toujours dopés par les achats asiatiques, les échanges devraient atteindre un pic de 187 mt (+2 %), relève encore le Cic.
Hausse des stocks de riz
La production mondiale de riz devrait afficher une légère progression en 2025/2026, soutenue par des gains modestes chez les principaux exportateurs. Face à une offre abondante, la demande mondiale devrait progresser de 1 %, grâce à la croissance du secteur de l’alimentation humaine.
Les stocks cumulés de fin de campagne devraient augmenter, de même que les échanges (progression attendue de 4 % en 2026) grâce à l’intérêt soutenu des importateurs d’Asie et d’Afrique.











