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Des bougies à Sainte-Rita

Toussaint et Jour des Morts sont moins tristes qu’il n’y paraît, car célébrer les défunts donne aux vivants une belle occasion de se rencontrer et fraterniser, lors des offices religieux, sur le parvis de l’église ou dans les allées des cimetières. On se bise et on papote en famille ; on discute entre amis ; on taille une bavette au bord des tombes, sans manquer le moins du monde de respect pour nos chers disparus. De quoi parle-t-on ? De la pluie -qui a manqué en été- et du beau temps -un rien trop chaud pour la saison, mais qui fait pousser les herbes-. On s’intéresse à la santé de son interlocuteur ; on prend des nouvelles de la famille. On parle de tout et de rien ; on blague et on rit -jaune- d’une actualité qui a pris des allures d’Halloween au quotidien, avec un croque-mitaine russe et sa menace nucléaire, un coût des énergies terrifiant, la trouille de voir nos carrosses transformés en citrouilles…

J’ai fait brûler deux cierges à l’autel de Sainte-Rita, patronne des causes perdues. 50 centimes/pièce : chouette, leur prix n’a pas augmenté depuis l’an passé ! Si seulement il en était de même pour l’électricité… Dès la mi-octobre, les feuilles mortes ont commencé à chuter en abondance, accompagnées des factures de régularisation tombées dans les boîtes aux lettres. Certains agriculteurs ont failli disjoncter, quand ils ont été mis au courant du montant à payer. Sur le chemin du cimetière, les sujets de conversation tournaient autour de ce sujet électrique. Les plus chanceux...

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