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«La ferme doit s’adapter aux ressources naturelles existantes»

La liqueur bleutée de l’air donnait des frissons à l’horizon, ce printemps et son armée en marche des couleurs entraînant une joie diffuse, celle qui traverse la journée et réveille un consentement à vivre. Des pages de lumière se tournent, la rue pentue dégringole vers les prairies constellées de perles de fleurs et de haies vives. À Feschaux, et au bout c’est la France.

C’est au cœur de ce petit village posé dans la nature beaurinoise, que Thibaut Goret mène son activité agricole, fruit d’une passion pour l’élevage depuis une enfance qu’il qualifie de « joyeuse », peuplée de lapins, moutons, chèvres et d’ânes.

De conseiller en MAEC à agriculteur

Devenir lui-même agriculteur sera donc une évidence rêvée qui deviendra réalité à l’âge de 35 ans, après avoir obtenu un diplôme d...

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Bovins La traite en prairie semble être plus qu’un choix pour certains éleveurs : c’est aussi un mode de vie, une autre manière d’envisager son travail. Sous la pluie comme au soleil, Thibault Gérardy passe 4 heures par jour au pré auprès de ses vaches pour réaliser cette tâche. Le tout, équipé de sa machine, un héritage de sa grand-mère maternelle. À la tête d’un troupeau de 33 vaches en production, l’agriculteur nous a reçus dans son village de Commanster, juste avant de prendre le départ vers les pâtures.
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