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Un projet de nouvelle sucrerie à l'horizon 2020 à Seneffe

Seneffe serait au cœur du projet de l'Association Wallonne des Betteraviers (AWB) qui consiste à construire une nouvelle méga-sucrerie à l'horizon 2020 déjà rapporté dans nos colonnes. La production annuelle envisagée atteindrait 200.000 tonnes, peut-on lire mercredi dans divers médias.

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Alors que le paysage des sucreries en Wallonie tend à se clairsemer - conséquence notamment de la politique européenne des quotas -, l'ACW annonce désormais un nouveau projet à Seneffe pour l'automne 2020.

Le budget avancé pour cette usine potentielle avoisine 300.000.000 euros. L'emplacement privilégié est, quant à lui, un espace de quatorze hectares situé dans le zoning de Seneffe, idéalement positionné au niveau des voies de communication. Ce dernier dispose d'un accès au canal Bruxelles-Charleroi et la proximité de la plateforme logistique «Garocentre» à Houdeng (La Louvière), qui offre des possibilités d'acheminement des produits finis, entre autres vers le port d'Anvers par voie de chemin de fer.

La production évoquée est un traitement de quelque 14.000 tonnes de betteraves par jour pendant la centaine de jours de la campagne betteravière. Dans son édition de mercredi, le journal L'Echo fait également état de la disponibilité dans le zoning de Manage de gaz à haute pression, ce qui permettrait à la nouvelle sucrerie d'avoir sa propre centrale «Turbine Gaz Vapeur (TGV)».

La faisabilité du projet, qui devrait être décidée d'ici fin 2017, dépend des possibilités de financement qu'explore actuellement le cabinet de conseil en stratégie Innovity à Louvain-La-Neuve.

«Ce projet nous a été présenté une seule fois et nous n'avons pas encore reçu de dossier concret mais, à priori, notre sentiment est positif», a indiqué Bénédicte Poll (MR), bourgmestre de Seneffe.

«Nous n'en sommes qu'à l'étude de faisabilité, notamment au niveau des investisseurs. Mais aucun permis n'a encore été demandé. Ce projet serait certes très intéressant pour la région et ses agriculteurs ainsi que pour l'emploi», a-t-elle reconnu. «La fin d'année a certes été évoquée pour la potentielle faisabilité. Mais il y aurait ensuite plusieurs démarches à effectuer, notamment une enquête publique ou encore une étude d'incidence», a-t-elle détaillé.

La dernière usine sucrière à avoir vu le jour sur le territoire wallon est celle de Fontenoy dans l'entité d'Antoing, en 1994.

(Belga)

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