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Le Blanc-Bleu Belge fête 50 ans de «Herd Book» et se bat pour son avenir

Dans les cordes, objet de critiques croissantes ces dernières années, le «Blanc-Bleu Belge» (BBB)fête cette année les 50 ans de son «Herd-Book», sorte de livre généalogique et outil de sélection et de promotion d’une race en réalité plus que centenaire.

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«On compte en Wallonie environ 1.000 sélectionneurs de la race et 4.000 détenteurs de bêtes Blanc-Bleu Belge», situe Sophie Marchal, secrétaire générale du Herd-Book BBB, reconnaissant que ces nombres sont «en forte baisse».

La race bovine est également très présente en Flandre et, en fait, dans le monde entier. «On la retrouve dans 50 pays dans le monde. Dans de nombreux pays, c’est la première race qui est croisée avec la race locale. Le Blanc-Bleu belge est réputé, nous devrions être plus fiers de notre «petite» race belge», estime Sophie Marchal.

Et pourtant, l’élevage bovin, et le BBB en particulier, sont de plus en plus pointés du doigt: par certains pour le bilan climatique de l’élevage bovin -même s’il ne faut pas confondre l’élevage en prairie pratiqué en Wallonie avec les élevages industriels hors sol pratiqués ailleurs-, par d’autres pour des raisons de bien-être animal, par d’autres encore pour son... manque de goût.

Ces dernières critiques visent «le taurillon que les gens achètent en grande surface, qui est d’ailleurs une viande très tendre, plus maigre que le poulet, une viande de sportifs. Mais si vous allez en boucherie et achetez des vaches plus âgées, vous aurez alors une viande persillée, goûteuse», poursuit la secrétaire générale du Herd-Book BBB.

(Belga)

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