Préparation aux concours : valoriser la Blonde d’Aquitaine, perfectionner l’élevage

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Voir l'offre d'abonnementLe projet européen, baptisé R4D, dont l’objectif est d’accroître la résilience des systèmes laitiers, s’est terminé en 2024. Ce dernier a notamment abouti à l’élaboration de fiches techniques décrivant des pratiques afin d’améliorer la résilience économique et sociale, l’efficacité, mais également le bien-être animal, de l’environnement et de la société. Par ailleurs, ce dernier a aussi été l’opportunité de visiter plusieurs installations, comme au Pays basque espagnol et en Bretagne.
Les médecins vétérinaires belges ont décidé de se retirer d'un groupe de travail technique concernant une infection bovine, la rhinotrachéite infectieuse bovine, annoncent-ils mardi. Ils estiment ne pas être en mesure d'aider la Belgique à obtenir un statut indemne de cette maladie en 2027, face à ce qu'ils avancent comme un refus des représentants du commerce bovin d'adapter la législation belge, expose l'Union professionnelle vétérinaire (UPV).
Que l’on soit éleveur ou consommateur, impossible de l’ignorer : ces derniers temps, le prix de la viande bovine monte en flèche. Une augmentation, estimée à environ 2 €/kg, complètement inédite, qui redistribue les cartes dans la filière. Benoit Cassart, ancien secrétaire général de la Fédération du commerce de bétail et de viande, eurodéputé, mais aussi éleveur, nous apporte son regard sur cette situation, de ses causes à ses opportunités.
Les prix des bovins connaissent une forte hausse, selon la Febev, la Fédération belge de la viande qui représente des abattoirs, ateliers de découpe et grossistes. Les cheptels sont décimés par des maladies, ce qui diminue l'offre. Par ailleurs, à terme, le consommateur risque de devoir payer davantage pour son steak.
Comment produire une viande bovine plus respectueuse de l’environnement, en phase avec les défis climatiques ? Cette question est au cœur du projet Blanc Bleu Vert. Lancée en 2022, cette recherche a déjà permis de mettre en lumière plusieurs résultats scientifiques prometteurs grâce aux tests réalisés sur différents sites. Parmi eux : le centre de sélection bovine d’Ath. Une infrastructure qui a ouvert ses portes ce 11 mars. L’opportunité d’y parler d’alimentation animale, de génétique ou encore de réduction de méthane.
Suite à la récente campagne du SPF Économie « Faites preuve de bon sens paysan, vérifiez l’étiquette » et à l’approche de la Journée internationale du consommateur, la Confédération belge de l’industrie laitière (CBL) affine sa vision : un drapeau belge sur l’emballage du lait ne signifie plus seulement « transformé en Belgique », mais également « fabriqué avec du lait 100 % belge ».
Après l’Allemagne, en janvier dernier, une nouvelle infection par la fièvre aphteuse a été signalée au sein de l’Union européenne, en Hongrie.
L’IBR : cette menace plane encore et toujours sur les fermes de notre pays. Et alors que le plan de lutte est en marche pour obtenir en 2027 le statut indemne, une recrudescence du virus a été constatée ces derniers mois. En Flandre, et chez nous, en Wallonie, des bêtes ont été infectées par la maladie. De quoi inquiéter les détenteurs de bovins, tout comme l’Arsia qui prône pour une refonte de la législation afin de renforcer la traçabilité en temps réel des bovins.
Il est passé minuit. Tandis que la plupart des gens dorment à poings fermés, à l’aéroport de Liège, les travailleurs sont à pied d’œuvre. C’est un départ exceptionnel pour nous, mais plutôt habituel pour le personnel du site, qui aura lieu dans quelques heures. À 7 h, un avion quittera le sol belge. À son bord ? 165 vaches Holstein. Arrivées du Danemark, ces vaches s’envoleront pour Doha, au Qatar, où le lait est aussi précieux que le champagne !
Face à l’évolution défavorable depuis le début de l’année de la lutte contre l’IBR, les autorités ont pris plusieurs mesures afin de stopper l’augmentation du nombre de contaminations. Parmi elles : la prolongation de la période de vaccination jusqu’au 1er novembre, la possibilité de recourir aux vaccins pour les exploitations avec le statut « indemne » ou « en transition », ou encore la possibilité de maintenir les animaux porteurs de la maladie plus longtemps que le délai de réforme actuel de 90 jours
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