PGDA : L’épandage, une pratique sous conditions
L’épandage est une pratique bien réglementée. De plus, avec le Programme de gestion durable de l’azote IV, entré en vigueur en avril 2023, certaines mesures ont été revues et adaptées.

L’épandage, qu’il s’agisse de matières d’origine organique ou minérale, doit répondre à plusieurs règles dans le cadre du Programme de gestion durable de l’azote (PGDA). Celles-ci ont pour but d’assurer une bonne valorisation de l’azote tout en contribuant à la protection de la qualité de l’eau.
Voici les différentes règles en vigueur. Tout d’abord, il est interdit d’épandre à moins de 6 mètres d’une eau de surface ordinaire.
L’épandage est également interdit si le sol est inondé ou enneigé, ainsi qu’en zone d’aléa d’inondation élevé, en cas de fortes pluies.
Par ailleurs, en zone vulnérable, il est totalement interdit d’épandre sur sol gelé. Hors zone vulnérable, seul l’épandage de fertilisants organiques lents est permis sur sol gelé.
Notons qu’un «sol gelé» est un sol dont la température mesurée à la surface est restée inférieure à 0ºC pendant 24h d’affilée. Les données de la station IRM la plus proche servent de référence. Tant que le sol n’est pas dégelé, l’interdiction reste d’application.

Depuis l’entrée en vigueur du PGDA IV, l’incorporation au sol dans la journée des fertilisants organiques à action rapide et de l’azote minéral épandus sur un sol nu est obligatoire. Un sol est considéré comme nu si la culture en place n’a pas atteint le stade de développement suivant.


Des conditions spécifiques pour les légumineuses

Des conditions spécifiques pour les parcelles sensibles à l’érosion
