Lancement officiel du réseau wallon PAC (RwPAC)
Le Réseau wallon PAC (RwPAC) a officiellement lancé ses activités et ce, pour les trois prochaines années (2024 à 2026). Son mode de fonctionnement, ses acteurs et ses objectifs ont été dévoilés, le 7 février, en présence du ministre Willy Borsus.

Composé de Tr@me SC (qui animait le RwDR), de Natagriwal et de la Socopro, il est un espace de dialogue, d’écoute et de débats qui est encadré par une commission permanente composée de représentants du secteur (organisations professionnelles agricoles et sylvicoles, groupes d’action locaux, collectivités actives en milieu rural, associations environnementales…).
Au service des deux piliers de la Pac
Un consortium composé de trois acteurs clefs
Un fonctionnement à trois étages
Le fonctionnement du RwPAC s’articulera autour de trois niveaux. Il sera piloté et chapeauté par un comité d’accompagnement qui validera les plans d’actions ainsi que le programme de travail.
Le second niveau sera constitué de la commission permanente. Il s’agit de l’assemblée qui définit le plan de travail, les priorités, les axes fondamentaux et les résultats ou « livrables » que le RwPAC devra être à même de fournir. Le RwPAC devra surtout s’appuyer sur les remontées de terrain dont les préoccupations et questionnements seront autant de thématiques dont le réseau pourra s’emparer afin d’y répondre sous la forme de groupes de travail qui constitueront le cœur du réacteur de la dynamique.
Des axes de travail identifiés pour les six prochains mois
Le comité d’accompagnement a déjà identifié les premiers axes du plan d’action sur lesquels le RwPAC se penchera dans les six premiers mois.
La question des filières agricoles, la place des producteurs dans les chaînes de valeur et les systèmes alimentaires durables feront l’objet d’un groupe de travail où il sera question de la diversité des modèles agricoles en Wallonie qui répondent à différents segments de marché.
Coordinateur du collège des producteurs, Emmanuel Grosjean a mis en avant la question de la sauvegarde de l’autonomie alimentaire wallonne, ses enjeux économiques et de durabilité. Une souveraineté alimentaire qu’il faut questionner à l’aune du faible taux de reprise des exploitations agricoles et de la pyramide des âges en agriculture.
Il faudra tenir compte de la fin de la dynamique des investissements à long terme et de la stabilité relative des marchés depuis l’éclatement du conflit russo-ukrainien. Cela pose la question de la diversification, de l’efficacité des exploitations mais aussi de l’attractivité pour le métier d’agriculteur. Autant de questions, parmi tant d’autres, sur lequel le RwPAC sera amené à travailler.
Où sont les femmes…

Mise en route de la plateforme « Walakis »
L
Revoilà les « groupes opérationnels »
Interface entre les enjeux agricoles et forestiers
Un groupe de travail sur l’architecture verte
Un groupe de travail sera consacré à l’architecture verte, qui au cœur de la nouvelle Pac, se matérialise sous forme de plusieurs dispositions : conditionnalité renforcée, interventions volontaires du premier pilier avec les éco-régimes et le deuxième pilier avec les MAEC, la question des investissements (non-productifs en particulier) et les mesures forestières.
Autant d’éléments qui ont souvent été traités historiquement « en silo » a souligné M. Bedoret qui plaide en faveur d’une réflexion collective quant aux enjeux de l’architecture verte dans sa globalité pour une meilleure compréhension de ses objectifs. Le groupe de travail se penchera sur la cohérence de l’articulation entre les différents outils et leur intégration dans la pratique des exploitations agricoles.