Viande et financement alternatif au programme du 2e Sommet des éleveurs
Après une première édition en décembre 2016 qui avait réuni quelque 450 agriculteurs autour de questions liées à lélevage, un second volet du Sommet des Eleveurs est programmé le jeudi 30 novembre à Libramont.
Dans le prolongement de la Foire de Libramont, Libramont & Co se veut être un espace de solutions et de rencontres pour les professionnels tout au long de l’année. D’où la réédition du Sommet des éleveurs.
Après avoir fédéré près de 450 éleveurs et fournisseurs du monde de l’élevage, l’événement s’adresse à nouveau à tous les éleveurs belges en amont et en aval du secteur.
Autour de la viande...
Dans un contexte où la viande souffre d’un déficit d’image et de dénigrement par le lobby vegan, la confiance du consommateur s’effrite et le marché s’effondre.
Par des questions auxquelles nous tenterons d’apporter des réponses, le but est de permettre aux éleveurs de s’interroger et de se positionner sur les attentes des consommateurs et les possibilités d’y répondre.
Autre objectif visé: la reconstruction d’une image de marque positive autour de la viande belge et la valorisation des produits à leur juste prix. Apporter des solutions pour garantir et améliorer le revenu des exploitants est donc un leit motiv.
La matinée sera donc axée
Ensuite, organisateurs et orateurs reviendront sur le déficit d’image de la viande belge et en particulier du B-B et la pa pression qu’exercent la grande distriution sur les prix, qui tend à dévaloriser le produit en lui donnant une image bas de gamme. L’heure n’est donc plus aux discussions mais à l’action.
... Et du financement alternatif
Dans un second temps, le Sommet veut aller au coeur de la vie des exploitations agricoles. Changer son mode de production, se diversifier ou encore acheter des terres nécessitent souvent des investissements.
Lors de l’enquête de satisfaction réalisée après le 1er Sommet des éleveurs le 1er décembre 2016, il ressortait entre autres que l’aspect du financement des projets n’avait pas été abordé. Ce ne sont pas toujours les idées de changement qui manquent, mais le financement qui pose problème. L’intérêt sera donc porté au financement des exploitations agricoles. Une réflexion sur des modes de financement alternatifs est nécessaire.
L’offre de financement alternatif existe par le biais de fonds d’impact investment, de crowdfunding, de coopératives à fonds mixtes (producteurs et consommateurs), d’investisseurs souhaitant investir dans des terres pour les louer à des agriculteurs... Toutefois, deux questions principales se posent : quel financement pour quel besoin?; en remplacement ou en complément des banques ?
