Accueil Environnement

Nitrates: la Flandre doit rapidement prendre des mesures supplémentaires selon les organisations de protection de l’environnement

Les organisations flamandes de protection de l'environnement Natuurpunt et Bond Beter Leefmilieu (BBL) demandent au gouvernement régional de prendre rapidement des mesures supplémentaires pour endiguer la pollution des cours d'eau aux nitrates. «Le gouvernement flamand veut encore attendre jusqu'en 2027 avant d'agir, mais on risque alors des amendes européennes et la biodiversité est compromise», indiquent-elles dans un communiqué commun.

Temps de lecture : 2 min

La semaine passée, la Commission européenne a fait savoir qu'elle allait à nouveau se tourner ver la Cour de Justice car la Flandre n'en fait pas assez pour réduire la pollution aux nitrates. Fin décembre, la Flandre a certes adopté un nouveau plan d'action, le MAP 7. Ce dernier prévoit notamment des zones tampons le long des cours d'eau, une moindre utilisation du fumier animal par la réduction de la population porcine et l'augmentation de la part des cultures non sensibles aux nitrates. Mais ce plan n'offrirait pas suffisamment de garanties aux yeux de l'Europe.

Pour Natuurpunt et BBL, c'était prévisible. «Les partis de la majorité ne savaient que trop bien que ce MAP7 ne préserverait pas suffisamment la qualité de l'eau», écrivent les organisations. «C'est simplement une mauvaise gestion qui plonge tout le secteur agricole dans une incertitude juridique et laisse la qualité de l'eau en Flandre déplorable.»

Le gouvernement flamand juge quant à lui prématuré et regrettable que la Commission européenne mette à nouveau la Flandre en défaut. Jo Brouns, ministre de l'Agriculture, est confiant dans le fait que le MAP7 puisse améliorer fortement la qualité de l'eau. Selon les organisations, il ne faut pas attendre 2027 pour agir. 

A lire aussi en Environnement

Produire un superaliment avec du jus d’herbe et du CO2

Environnement 5.000 m de tubes en verre transparents dans lesquelles circulent 20.000 l d’eau, voilà le milieu de culture qu’utilise Kris Heirbaut pour faire croître la chlorella, une microalgue verte d’eau douce réputée pour ses nombreux bienfaits sur la santé. Tous les deux jours, il récolte près de 200 l de produits qui sont ensuite séchés et réduits en poudre. L’éleveur laitier est un pionnier en la matière en Flandre. L’installation est au point et les consommateurs sont prêts à franchir le pas mais, il reste encore à convaincre les transformateurs et la grande distribution du potentiel des microalgues produites localement.
Voir plus d'articles