Tuberculose bovine: la vigilance reste de mise!

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Le 31 juillet dernier, un premier foyer de tuberculose bovine a été confirmé dans l’exploitation d’un négociant-engraisseur de la province d’Anvers, suite à la détection de lésions sur deux bovins à l’abattoir. Suite à la tuberculination générale qui y a été effectuée, 4 bovins ont été contrôlés positifs et 4 autres douteux. L’ensemble du troupeau a fait l’objet d’un « stamping out ».

Quatre exploitations de contact ont été identifiées et les bovins présents y ont fait l’objet d’une tuberculination. Suite à cette enquête épidémiologique et aux intradermo-tuberculinations réalisées, un second foyer a été identifié, puis confirmé le 15 septembre, également en province d’Anvers. Il s’agit d’une exploitation mixte d’environs 180 bovins, où ont séjourné environ 6 ans les deux bovins présentant des lésions à l’abattoir, à l’origine de la découverte du premier foyer, de même que 4 des 8 bovins ayant réagi à la tuberculination réalisée dans ce premier foyer.

La tuberculination générale a révélé 49 bovins positifs et 22 douteux. Un « stamping out » est également réalisé.

250 exploitations

de contacts identifiées

Suite à la détection de ce deuxième foyer, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire a identifié 250 exploitations de contacts. Ces troupeaux doivent également faire l’objet d’une tuberculination générale, leur statut est suspendu en attendant les résultats.

Le lait des exploitations de contact dont le statut « tuberculose » a été suspendu peut être collecté sans la moindre restriction.

Au niveau européen, la Belgique reste indemne de tuberculose. La détection de cas sporadiques, tels que les deux foyers survenus en 2016 et ceux évoqués ici, ne compromet pas ce statut.

Une nouvelle approche en matière de surveillance et de lutte contre la tuberculose sera mise en place fin 2018 (publication d’une nouvelle législation). Les intradermo-tuberculinations y seront notamment remplacées par des tests sanguins.

Le direct

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