Betterave sucrière: la pluie est favorable à la cercosporiose
Dans son message du 31 juillet, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) dresse un état des lieux de la propagation de la cercosporiose mais aussi de la rouille

Et l’Irbab de constater que la météo variable de ces deux dernières semaines a entraîné l’apparition de symptômes de cercosporiose dans presque toutes les parcelles du réseau d’observation mis sur pied. La majorité des champs a, en effet, atteint le premier seuil de traitement. « Le nombre de parcelles ayant dépassé le deuxième seuil, et pour lesquelles un nouveau traitement est donc recommandé, est passé de 5 à 19 % en une semaine », ajoute-t-il.
Dans les autres cas, la recommandation reste la même : observer chaque semaine les feuilles afin de détecter la présence de cercosporiose et de traiter à nouveau dès que 5 feuilles sur 100 sont touchées. « Il est vivement conseillé d’utiliser des substances actives différentes lors d’une deuxième pulvérisation afin de garantir l’efficacité des produits », insiste l’Irbab.
Rouille, ramulariose et oïdium…
Aux côtés de la cercosporiose, la rouille a été observée dans 44 % des parcelles du réseau d’observation. Toutefois, la majorité d’entre elles est restée sous le seuil d’intervention. Quatre parcelles supplémentaires (réparties dans plusieurs régions) ont toutefois atteint le seuil de traitement de 15 % de feuilles atteintes.
La présence d’oïdium et de ramulariose est restée pratiquement constante par rapport à la semaine dernière et n’est observée que de manière limitée.
La carte faisant état de l’évolution des maladies fongiques est disponible ici.
Les seuils et les produits recommandés sont disponibles dans le Fongi Memo rédigé par l’Irbab. Tous les produits agréés en culture de betteraves sucrières ne sont pas systématiquement autorisés en culture de betteraves fourragères, il est donc conseillé de consulter le Fongi Memo ou Phytoweb.