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Les prix des produits alimentaires mondiaux sont tirés vers le bas, en raison de l’abondance de l’offre

Si les prix des huiles végétales progressent, les autres denrées voient leur prix reculer, contrebalançant ainsi ladite hausse. Il en découle une baisse globale des prix des produits alimentaires mondiaux.

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Selon les chiffres publiés de 7 novembre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), les prix des produits alimentaires mondiaux ont connu un léger fléchissement (-1,6 %) en octobre, par rapport à septembre. Il s’agit de la deuxième baisse mensuelle consécutive.

Le sucre au plus bas depuis décembre 2020

Le prix des céréales a reculé de 1,3 %, chaque céréale s’affichant en baisse. En détail, les prix du blé, des céréales secondaires et du riz diminuent respectivement de 1 %, 1,1 % et 2,5 %. Le repli observé pour le blé s’explique principalement par l’abondance de l’offre mondiale, des perspectives de production favorables dans l’hémisphère sud (où la récolte est en cours) et la progression régulière des semis dans l’hémisphère nord.

Les prix des huiles végétales sont allés à contre-courant de la tendance générale à la baisse, puisqu’ils ont gagné 0,9 % en octobre et atteignent son niveau le plus haut depuis juillet 2022. Les cours des huiles de palme, de colza, de soja et de tournesol sont tous partis à la hausse sous l’effet de plusieurs facteurs, notamment une augmentation du taux d’incorporation de biodiesel en Malaisie et les retards pris dans les récoltes dans la région de la mer Noire.

Le sucre voit son prix chuter de 5,3 % et atteint son niveau le plus bas depuis décembre 2020, ce qui s’explique par un rythme de production soutenu au Brésil et par la hausse prévue de la production en Thaïlande et en Inde. Le repli des cours du pétrole brut a exercé une pression supplémentaire à la baisse sur les prix mondiaux du sucre, car la demande dans le secteur des biocarburants a reculé.

La viande bovine poursuit sa hausse

Les prix des produits laitiers ont perdu 3,4 %. En cause ? Une baisse marquée des prix du beurre découlant d’importantes disponibilités en Europe et Nouvelle-Zélande. Les cours du lait en poudre ont également reculé sous l’effet d’une faible demande à l’importation et d’une forte concurrence à l’exportation.

Enfin, les prix de la viande s’affichent, eux aussi, en perte de vitesse (-2 %), sous l’effet d’une forte chute des prix de la viande porcine et de la volaille. En revanche, les prix de la viande bovine ont continué d’augmenter. Ceux-ci sont portés par une hausse des prix australiens, due à la vigueur de la demande mondiale.

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