Une hausse quasi généralisée des rendements attendue pour la récolte 2025
Selon des estimations provisoires communiquées par Statbel, l’Office belge de statistique, la production de pratiquement toutes les céréales a augmenté cette année. Les pommes de terre et betteraves suivent également une courbe favorable.

Malgré un automne 2024 humide, il a été possible de semer 19,5 % de froment d’hiver de plus qu’en 2023, constate Statbel. Grâce à des conditions météorologiques exceptionnellement favorables au printemps et en été et à des précipitations intervenues au bon moment, le rendement a été supérieur de 31 % à celui de 2024. Cette hausse, combinée à l’accroissement de la superficie, a entraîné une progression de la production de 57 % en un an. La production totale reste toutefois inférieure au niveau de 2023.
On observe une évolution similaire pour l’épeautre et le triticale. Le premier a vu sa production bondir de 133 % tandis que le second enregistre un gain de 73 %.
L’augmentation du rendement est plus limitée pour les céréales de printemps. Le rendement du froment de printemps a progressé de 6 % et celui de l’orge de printemps de 11 %. En raison de la forte réduction de la superficie ensemencée en froment de printemps (-40,8 %), la production totale a baissé de 37 %, faisant du froment de printemps la seule céréale dont la production est en recul.
Le maïs a également été moins semé. La sécheresse persistante a maintenu le rendement au niveau de 2024, entraînant une baisse de 9 % de la production de maïs grain et de 4 % de la production de maïs fourrage.
La production de pommes de terre progresserait de 16 %
Les pommes terre se sont particulièrement bien comportées en 2025. La superficie a augmenté de 7,2 % par rapport à 2024, et le rendement a progressé de 8,6 %. Cela s’est traduit par une augmentation totale de la production de 16 %.
En raison de la faiblesse des prix du sucre, la superficie dédiée aux betteraves sucrières a reculé de 11 %. Statbel table toutefois pour une excellente année en termes de rendement, avec une croissance attendue de 25 %, compensant partiellement la diminution de la superficie. La production totale augmenterait dès lors de 11 %.







