Contrôle technique: 99% des pulvérisateurs acceptés, en 2024, en Wallonie
Tous les trois ans, chaque pulvérisateur subit une batterie de tests afin d’en vérifier l’état de fonctionnement.

En Belgique, tous les appareils susceptibles d’être utilisés pour l’application de produits phytopharmaceutiques sont soumis à un contrôle technique et ce, tous les trois ans. Si c’est l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) qui est compétente en la matière, ce sont bien le Centre wallon de recherches agronomiques (Cra-w) et l’Instituut voor landbouw en visserijonderzoek (Ilvo) qui assurent les contrôles, respectivement pour la Région wallonne et la Région flamande et la Région de Bruxelles-Capitale. Chaque pulvérisateur passant entre leurs mains subit une batterie de tests afin d’en vérifier l’état de fonctionnement.
Les défectuosités épinglées
Le cycle 10 de contrôle a débuté en 2023. Les résultats de la seconde année dudit cycle, à savoir de l’année 2024, viennent d’être livrés.
Le top 3 des défectuosités donnant lieu à un refus pour les pulvérisateurs de grandes cultures était le système de régulation, le manomètre défectueux et les fuites importantes. Pour les modèles arboricoles, les défectuosités provenaient principalement d’un manomètre défectueux et d’un mauvais fonctionnement de la pompe.
L’an dernier, l’Ilvo a, lui, mené 4.401 contrôles, pour un taux d’acceptation de 83,4 % à l’issue de la première inspection. Le pourcentage total d’engins acceptés était de 97,9 %. Lors du cycle 9, 14.014 machines ont été inspectées et 99,8 % appareils ont été acceptés.





