Cacdco - actuatité – céréales: les pucerons accusent le coup!

Stade de développement, conditions climatiques, espèces présentes... le désherbage impose observation et raisonnement.
Stade de développement, conditions climatiques, espèces présentes... le désherbage impose observation et raisonnement. - M. de N.

Par ailleurs, parmi les pucerons collectés au champ au cours de l’automne, une faible proportion s’était révélée porteuse du virus de la jaunisse nanisante de l’orge. Le risque d’extension post-hivernale de la virose est donc très faible.

Jusqu’à présent, les conditions météorologiques n’ont pas permis de mesurer correctement l’éventuelle infestation résiduaire. Ce sera chose faite dès les premiers beaux jours et fera l’objet d’un prochain avertissement.

Désherbage printanier

Avant tout traitement, il est indispensable de vérifier l’état de la culture et d’identifier les adventices en présence.

L’observation, à la base du bon choix

Afin d’éviter tout effet phytotoxique, la céréale ne doit pas être déchaussée et atteindre le stade début tallage (la première talle doit être visible).

Toujours pour éviter ces problèmes de phytotoxicité, il convient de ne pas traiter en période de gel, même nocturne.

Les produits à utiliser devraient être déterminés en fonction des adventices présentes dans la parcelle.

La dose d’emploi des produits choisis peut, quant à elle, être raisonnée selon le niveau d’infestation et le stade de développement des adventices.

En froment et épeautre

Il y a de fortes chances que les adventices soient bien développées dans les premiers semis.

Dans ce cas, il ne faut pas trop attendre et préférer l’utilisation de produits à pénétration foliaire, tant contre les graminées que contre les dicotylées.

Sur des semis plus tardifs, en présence d’adventices peu développées, l’emploi de produits racinaires pourrait s’avérer suffisant.

En escourgeon

Si un rattrapage de printemps est nécessaire contre les graminées, les produits à base de pinoxaden (Axeo, Axial) ou de fenoxaprop (Foxtrot) constituent la seule solution.

En effet, ces anti-graminées spécifiques devraient être plus efficaces, sur des graminées probablement fortement développées, que les produits à base de chlortoluron.

Coordination scientifique « ravageurs » : M. De Proft ;

« phytotechnie » : B. Bodson et R. Meza et F. Henriet ;

coordinateur du Cadco : X. Bertel

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