Accueil Echo des entreprises

Le groupe Rosier tombe dans le rouge après «l'année la plus difficile de son histoire»

Le groupe Rosier, spécialisé dans les engrais, a terminé 2016 sur un résultat de -9,1 millions d'euros en 2016 contre +4,9 millions d'euros en 2015, a annoncé la société cotée basée à Moustier (Hainaut).

Temps de lecture : 2 min

Son chiffre d'affaires s'est rabougri de près de 34%, passant de 252,8 millions en 2015 à 167,1 millions d'euros l'an dernier.

«En Europe, et plus particulièrement dans la zone de chalandise naturelle du groupe Rosier, les agriculteurs ont été confrontés à une situation difficile, avec des cotations de leurs productions animales et végétales à des niveaux bas alors que le coût des intrants n'a pas baissé dans les mêmes proportions. Ils ont adopté une attitude attentiste et ont repoussé leurs commandes dans l'espoir d'une diminution des prix; cette situation a conduit à une contraction de la consommation de fertilisants composés, tels que ceux produits et commercialisés par Rosier», constate l'entreprise dans un communiqué.

Mais 2016 a aussi été marquée par une note plus positive puisque Rosier a fêté, pour la première fois de son histoire plus que centenaire, un an sans accident avec arrêt de travail.

Alors que la demande de fertilisants est repartie à la hausse au dernier trimestre de 2016, Rosier s'attend à ce que cette amélioration des conditions du marché se maintienne tout au long du premier trimestre 2017. Mais «il subsiste encore trop d'incertitudes pour que nous nous prononcions quant au reste de l'année», ajoute la société.

Fondé en 1880 et coté à la Bourse de Bruxelles, Rosier fait partie de la branche chimie du groupe autrichien Borealis.

(Belga)

A lire aussi en Echo des entreprises

Voir plus d'articles