La France se montre optimiste pour son blé à l’export vers les pays tiers

Les exportations de blé françaises retrouvent des couleurs sur ses destinations traditionnelles, notamment l’Algérie.
Les exportations de blé françaises retrouvent des couleurs sur ses destinations traditionnelles, notamment l’Algérie. - M. de N.

L’heure est à l’optimisme pour les exportations françaises, selon les experts de l’unité grains et sucre de l’Agence française des produits de l’agriculture, parlant d’une « fenêtre de tir pour élargir les débouchés » du blé. La production française, chiffrée à 34,6 millions de tonnes, apparaît moins en retrait par rapport à la concurrence de la Russie, de l’Allemagne, des pays baltes. Et son niveau de qualité permet de répondre aux besoins des acheteurs. « On a la qualité et des prix un peu meilleurs pour être plus offensifs sur nos destinations traditionnelles ».

Un bon démarrage des embarquements est d’ailleurs observé vers les pays tiers depuis les ports français. Au 10 septembre, ils atteignent 1,79 Mt de blé tendre, dont 1,47 Mt à destination de l’Algérie. FranceAgriMer pointe les 57.100 t expédiés vers la Côte d’Ivoire, de bon augure pour un élargissement des débouchés sur la campagne 2018-2019.

Les embarquements cumulés montrent au 31 août une progression de 27 % sur un an, tirés par l’Algérie (+ 46 %). Concernant l’export 2018-2019 vers l’UE, FranceAgriMer table sur 8,1 Mt de blé tendre (contre 9,3 Mt l’an dernier), un tassement lié aux bonnes récoltes dans la péninsule ibérique.

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