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Danse avec les tsars: on achève bien les chevaux

Pas de place à l’ennui en ce début d’automne ! L’agriculture wallonne vit des heures rock’n roll, dans un climat d’été indien sec et frisquet, un vrai sale temps pour les cochons en tout cas, dans cette zone de 63.000 hectares située au sud du pays. Les autorités y sont occupées à cuisiner un pâté gaumais de plus de 4.000 porcs, pour sauver les millions de cochons flamands. Particulièrement indigeste, ce plat sera difficile à avaler et restera longtemps sur l’estomac des éleveurs wallons, obligés de mâcher et de marcher comme la musique joue…

D’autres danses nous animent au quotidien : la valse musette des sécheresses des derniers étés, le tango renversé du marché de la viande bovine, la lambada des coûts de production… Mais réjouissons-nous ! Pour nous distraire à leur tour, les politiciens se sont mis au french-cancan ces jours-ci, cuisses légères et froufrous fous, dans le grand cabaret des élections communales. À Bastogne, c’est plutôt la danse des canards, -tournez, c’est la fête ! –, avec les frères Lutgen qui font coincoin et remuent du popotin. Ils en oublient de courtiser leurs agriculteurs, très peu...

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Pour qui? Pourquoi?

Voix de la terre Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je ne sais toujours pas pour qui, ni pourquoi je voterai d’ici un petit mois. Sans doute suis-je un mauvais citoyen, de me sentir aussi peu concerné par la politique ? Et pourtant, je devrais ! L’agriculture est particulièrement tributaire des propositions présentées et débattues dans les hémicycles des parlementaires, des décisions prises dans les cabinets des ministres. Voter pour des gens compétents relève de la plus haute importance, sinon le premier branquignolle venu risque fort de prendre les rênes de nos destinées. Si tu ne viens pas à la politique, celle-ci viendra à toi, fatalement…
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