Il nous reste encore pas mal de légumes différents dans notre potager, du moins si nous avons planifié les semis et plantations dans ce but et si la diversité des espèces faisait partie de notre choix.
Notre calendrier des travaux paru dans l’édition du 12 janvier dernier prévoyait des récoltes fraîches toute l’année. Passons en revue quelques-unes une de ces productions.
Prenons le temps de noter scrupuleusement toutes les observations et les manques d’approvisionnement éventuels pour pouvoir adapter les choix d’espèces et le planning d’implantation pour notre potager en 2019.
Les carottes de garde
Les campagnols
L’excès d’humidité du sol
Le cerfeuil et autres légumes feuilles
Ces plantes sont sensibles à la déshydratation dès qu’elles sont récoltées. Nous n’avons pas beaucoup d’autre choix que de les récolter au fur et à mesure des besoins. Les chicorées pain-de-sucre et de Vérone sont dans le cas aussi. Les épinards supportent bien le froid, même si leur croissance s’arrête pour reprendre au printemps, comme la mâche.
Certaines de ces cultures peuvent être congelées ou déshydratées, le cerfeuil est un exemple. Le persil supporte bien le froid mais peut aussi être mis en conservation de la même manière.
Les racines de chicon
Les choux et navets
Les choux de Bruxelles sont traditionnellement récoltés au fur et à mesure des besoins. Ils supportent bien l’hiver et le gel, mais certaines maladies peuvent se développer lors des périodes douces et humides et que la surmaturité amène une ouverture des pommes.
Les variétés d’hiver de choux de Milan ou de Savoie supportent bien le froid également.
Les navets passent assez bien les froids hivernaux de rigueur moyenne, comme les radis d’hiver et les ramenasses.
Les poireaux et scorsonères
Les poireaux subissent davantage de dégâts à la suite d’attaques de maladies lors des périodes douces et humides que par les froids modérés ou moyens. Une des difficultés est de pouvoir les récolter lorsque le sol est gelé en profondeur. Un paillage protecteur pour retarder le gel du sol ou une petite réserve récoltée pour une dizaine de jours à l’avance permettent le plus souvent de répondre aux besoins familiaux.
Les scorsonères passent très bien l’hiver dans les terrains à bon drainage et sont récoltables tant que le gel du sol ne les emprisonne pas.
Les topinambours
Les topinambours supportent très bien l’hiver et restent de très bonne qualité tant qu’ils n’ont pas commencé à germer.
L’accès au potager
Lors des périodes humides hivernales l’accès au potager pour les dernières récoltes nous amène à tasser le sol boueux. C’est très préjudiciable pour la structure de celui-ci au cours des années suivantes. Pour éviter ces dégradations, n’hésitons pas à installer un cheminement en paillage jusqu’aux cultures encore en place.
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