Les chênes du premier parc à grumes wallon ont été vendus en moyenne 890 euros/m³

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Pour le ministre, cette première vente est un succès. «24 marchands ont remis des offres pour les différents lots présents sur le parc. L’ensemble des lots proposés ont été vendus. Les prix obtenus pour ces bois démontrent la qualité de ceux-ci», a-t-il déclaré dans un communiqué. Installé dans la forêt domaniale de Saint-Michel Freyr (province de Luxembourg), le parc à grumes se veut une vitrine des plus belles grumes (troncs coupés avec leur écorce) de Wallonie. Jeudi, 14 propriétaires publics (13 communes et un CPAS) s’étaient joints à la Région wallonne pour proposer 65 pièces, rassemblées sur 5.500 m³. Pour René Collin, un tel site permet de centraliser et valoriser les plus bois les plus admirables, en réduisant les risques de défauts cachés puisque les arbres sont abattus. C’est aussi «un signal, au travers de la démonstration d’une production régulière de bois de qualité en Wallonie, aux investisseurs à des fins d’installation ou de réinstallation d’une filière de transformation des bois feuillus», considère-t-il. L’initiative est cependant critiquée par la Confédération belge du bois, qui représente notamment les exploitants forestiers et les scieries. Celle-ci craint un manque à gagner et se dit persuadée que, lorsque l’on tient compte de tous les frais, les ventes de bois sur pied et par gros lots restent plus intéressantes pour les propriétaires. Le ministre rappelle donc qu’il s’agit d’un projet-pilote de cinq ans. Le Département Nature et Forêt (DNF) de la Région wallonne collaborera avec l’Office économique wallon du bois (OEWB) pour en évaluer l’intérêt.

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