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Betteraves sucrières: stop ou encore?

Sans être betteravier, quand on a connu le secteur de près, on n’est pas insensible à son « devenir ».

La betterave, c’est une si longue histoire. Avant elle, au temps des caravelles, le sucre venait de loin. Il était rare et cher. Je n’étais pas là quand, en 1747, Marggraf découvrit que la betterave (fourragère) contenait aussi du sucre, ni quand Achard, en 1799, présenta au roi de Prusse, le premier pain de sucre obtenu par son extraction. Je n’étais toujours pas là, en 1875, lorsque notre pays comptait 164 sucreries. Il y en avait 5 à moins de 5 km de chez moi.

Je n’ai pas non plus vécu l’après-guerre, au temps des semences multigermes quand la jeunesse était réquisitionnée pour « placer » les betteraves à la rasette, repasser une seconde fois pour désherber dans la ligne, puis, à l’automne, les déterrer à la fourche, couper les collets, charger les racines à la main dans les tombereaux pour les sortir du champ et rebelote ensuite dans les wagons pour la sucrerie.

Cependant, j’ai pu suivre tout ce que l’évolution des techniques a pu apporter par la suite...

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