Accueil Bovins

À Ciney, Willy Borsus plaide pour des mesures de soutien offensives

En cette période de crise pour les éleveurs viandeux, le ministre fédéral de l’Agriculture, Willy Borsus, est allé à la rencontre d’éleveurs et marchands de bêtes ce vendredi 10 mars au marché couvert de Ciney. L’occasion pour lui d’écouter le secteur et d’envisager des mesures complémentaires pour soutenir la filière de viande belge.

Temps de lecture : 2 min

Une fois la rencontre avec les éleveurs et marchands terminée, le ministre s’est entretenu avec les différents représentants de la filière viande sur la situation des marchés.

Et au vu de la crise qui fouette le secteur de plein fouet, M. Borsus estime que le secteur se trouve pratiquement dans la même configuration que celle du début de la crise du lait ou de celle du porc. « Ne reproduisons pas, que cela soit au niveau européen ou national, les mêmes erreurs qui ont été commises dans la gestion préventive », a-t-il d’abord tenu à affirmer.

Et d’évoquer quatre mesures : « Je pense que l’on doit donner un signal fort au marché ». Il se propose donc de plaider au niveau européen pour une mesure exceptionnelle (ou un faisceau de mesures) de crise qui concerne le secteur de la viande bovine.

Ensuite, il appelle à une valorisation au niveau national des produits belges auprès des consommateurs. « Nous devons nous accorder au niveau belge sur une action durable dans le temps, car ce n’est que de cette manière que nous pourrons avoir un impact sur les consommateurs. »

Par ailleurs, le secteur semble avoir une place à conquérir à l’export. « Nous devons être mobilisés, offensifs de façon permanente, créative. Accordons-nous tout ce qui est possible et faisons le durablement. »

Enfin, il est nécessaire de pouvoir développer des actions particulières avec la grande distribution. « Je trouve que nous sommes encore dans une relation de dialogue que l’on doit continuer à cultiver, mais avec vigilance. »

Et de conclure : « Je ne veux pas être pessimiste, je suis venu avec un message offensif. Mais si on ne fait rien et que le secteur subit encore quelques mois de crises comme celle qu’il connaît actuellement, il court à la catastrophe. »

A lire aussi en Bovins

Voir plus d'articles