La Tiger 6 intègre déjà la gamme Ropa
Deux ans seulement après le lancement de la Tiger 5, le constructeur allemand Ropa dévoile la sixième génération de son arracheuse phare. Principal changement, ce modèle intègre un moteur 6 cylindres Volvo développant 142 ch de plus qu’auparavant, soit un total de 768 ch. Sa commercialisation est prévue pour la saison 2017.
Début décembre, les Établissements Dutrieux, en collaboration avec Ropa France, présentaient pour la première fois en Belgique la nouvelle arracheuse de betteraves Ropa Tiger 6 au travail.
Succédant à la Tiger 5, cette sixième génération gagne considérablement en puissance. En effet, le prédécent moteur Mercedes-Benz de 626 ch cède sa place à un bloc Volvo 6 cylindres en ligne de 768 ch. Un gain de 142 ch visant à accroître le débit de chantier, notamment lors de la vidange en côte de la trémie de 43 m³ ou de l’utilisation de bâtis d’arrachage de plus de 6 rangs.
Avec une telle puissance, la nouvelle motorisation, d’une cylindrée de 16,12 l (technologie injecteur-pompe), peut se passer de catalyseur Scr (et donc d’AdBlue) et du système de recirculation des gaz d’échappement (Egr).
Transmission CVR
Fruit d’une collaboration entre Ropa, Omsi et Bosch-Rexroth, le boîtier « Constant-Variable-Ropa » (CVR) comprend trois moteurs hydrauliques sur un boîtier débrayable sous charge qui se trouve entre le bloc-moteur et le troisième essieu. La vitesse maximale de 40 km/h (dans les pays où cette limite est acceptée) est atteinte au régime de 1.195 tr/min tandis que le freinage est assuré par des freins multidisques à bain d’huile. Le régime minimal d’arrachage n’est lui que de 1.100 tr/min.
Correction du dévers
Le châssis, développé spécialement pour la Tiger 5, est lui conservé. Il corrige le dévers grâce à son concept de pont avant pendulaire en liaison avec deux essieux arrière à suspension hydraulique. « Par rapport au châssis avec essieu central fixe, l’effet de balancement est réduit d’un tiers grâce aux vérins hydrauliques liant les essieux au châssis », explique le constructeur bavarois. Grâce à la réduction de l’effet de balancement, le guidage latéral et en hauteur du bâti d’arrachage serait amélioré.
En option, le concept R-Soil Protect est également disponible sur la Tiger de sixième génération. Combinant le châssis hydraulique Ropa et la technologie Michelin CerexBib, il limite la pression de gonflage des pneus Michelin IF 1.000/55 R32 à 1,4 bar. Le but : réduire la pression au sol même en cas de trémie pleine.
Remplissage et vidange de la trémie
La trémie dispose d’une capacité de 43 m³. Pour la vidange, assurée en moins de 50 secondes selon la marque, l’arracheuse est équipée d’un tapis de 2 m de large placé au-dessus des essieux arrière et repliable en trois parties.
Le remplissage automatique de trémie assurerait une traction optimale dans toutes les conditions d’arrachage en répartissant idéalement les charges. Deux capteurs à ultrasons totalisent puis enregistrent la quantité de betterave récoltée afin d’avoir un suivi sur le chantier d’arrachage.
Par simple pression sur un bouton, la Tiger 6 passe automatiquement du mode route au mode champ et vice-versa. Le bras de déchargement, le tapis circulaire, la vis de trémie et les rehausses se replient les uns après les autres ou simultanément. Un système de surveillance à capteurs permet d’éviter toutes mauvaises manœuvres.
Cabine R-Cab sur silentblocs
Déjà montée sur la Tiger 5, la cabine R-Cab est désormais amortie par silentblocs. De son siège, le chauffeur contrôle l’arracheuse et règle ses différentes fonctions via un écran tactile de 12,1 pouces avec prise wifi. Il dispose, en outre, d’un système de doubles commandes, soit par touches sur l’écran tactile, soit par boutons-poussoirs ou sélecteurs rotatifs sur « R-Select » ou « R-Direct » et mini-joysticks.
La Tiger 6 sera commercialisée cette année et disposera de divers bâtis arracheurs, divers écartements et diverses effeuilleuses (intégrale, avec éparpilleur, mixte ou à deux rotors caoutchouc).
