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Les associations de vétérinaires ruraux, solution d’avenir!

La carence en praticiens vétérinaires ruraux est criante dans le sud du pays. Pour l’endiguer, le travail en association présente divers d’atouts.

Temps de lecture : 2 min

Le ministre wallon de l’Agriculture René Collin lance en collaboration avec l’Union professionnelle vétérinaire (UPV) un appel à projets à destination des vétérinaires qui souhaitent constituer des associations de praticiens vétérinaires ruraux. Ceux-ci sont les partenaires indispensables des élevages wallons. La santé, le bien-être animal et plus largement l’état sanitaire du cheptel sont des facteurs essentiels pour la qualité des productions animales et la rentabilité des exploitations.

Denrée rare

On recense actuellement 600 à 700 vétérinaires ruraux en Wallonie, soit 4 vétérinaires pour 10.000 bovins. Ces chiffres attestent d’un fragile équilibre dans les principales zones d’élevages.

Plusieurs études et enquêtes, comme « heureux ou malheureux dans votre pratique » menée par UPV auprès de ses membres, démontrent que la pénibilité de ce métier implique un risque réel de désaffection des praticiens ruraux et une diminution de la qualité du service aux agriculteurs wallons.

Les résultats de ces mêmes études prouvent que le travail en association permettrait d’atténuer cette pénibilité tout en offrant un service optimal aux agriculteurs. En outre, nos vétérinaires estiment que ce mode de travail est une voie d’avenir.

Démarche et soutien financier

La première phase du processus concerne la réalisation d’une étude de faisabilité de la création d’une association de « Personnes Morales Vétérinaires ». Les dossiers retenus pourront prétendre à une subvention allant jusqu’à 75 % des frais de consultance pour la mise en place de la structure. L’appel à projets sera clôturé le 30 juin.

Une fois l’association crée, les porteurs de projets pourront introduire, dans un second temps, une demande d’aide à la mise en œuvre et au suivi de l’association. Un subside annuel sera accordé pour couvrir un maximum de 50 % des frais de consultance liés à la constitution, la mise en œuvre et le suivi de l’association. Ceci comprend les aspects liés au management général et à la gestion humaine, commerciale et financière, la politique qualité et la communication.

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