Vive la RT
Tout le monde s’accorde à reconnaître que la Raffinerie Tirlemontoise est une entreprise très performante. Elle atteint on ne peut mieux ses objectifs : vendre le plus cher possible le sucre et ses sous-produits, amortir encore et encore son outil de travail et ce jusqu’à la corde, acheter au prix le plus bas possible les betteraves aux planteurs. Personne ne peut critiquer ces pratiques qui sont monnaie courante dans le monde industriel qui tourne autour de l’agriculture.

Ce qui semble un peu plus difficile à comprendre, c’est l’attentisme des agriculteurs qui ne saisissent pas l’opportunité de reprendre leur destin en main. Il y a trois catégories de betteraviers, la première qui a certainement de bonnes raisons de penser que le prix payé actuellement est juste et équitable, je respecte leur raisonnement. La seconde catégorie, ce sont les coopérateurs de la Cobt (un coopérateur sur 3) qui se sont engagés pour environ 3 hectares et qui se disent qu’ils verront comment la sucrerie de Seneffe évoluera. La troisième catégorie, ce sont les moteurs du changement...
Article réservé aux abonnés
Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines
Déjà abonné au journal ?
Se connecter ou Activez votre accès numérique