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Seul le bénéfice semi-brut des éleveurs viandeux connaît une légère baisse!

Mi-juillet, le SPF finances et les organisations professionnelles représentatives du secteur ont trouvé un accord concernant les barèmes forfaitaires pour les revenus 2019.

Temps de lecture : 3 min

Dans l’ensemble, 2019 a été une assez bonne année pour le secteur agricole. Les rendements par ha de la plupart des cultures ont été considérablement plus élevés que l’année précédente, malgré une période estivale très sèche. Les prix du blé (en légère baisse), de la betterave sucrière et des pommes de terre étaient également bons. Le secteur porcin a connu une autre bonne année après la mauvaise année 2018. Les éleveurs de truies et de porcs d’engraissement ont obtenu de très bons prix. Les producteurs laitiers ont également bénéficié d’un meilleur prix du lait.

Ces évolutions sont apparues très clairement lors des discussions sur le volet agricole. Les chiffres macro-économiques des statistiques officielles du gouvernement et les résultats des enquêtes menées par les autorités fiscales auprès des exploitations agricoles, des fournisseurs et des clients vont tous dans le même sens : on ne voit une diminution des chiffres de la marge semi brute que pour le secteur viandeux.

Des résultats variables selon les secteurs

La forte augmentation des rendements en blé, betterave sucrière et pommes de terre a eu un impact énorme sur la rentabilité du secteur en 2019. Lors du calcul du prix des pommes de terre, les stocks invendus à la suite de la crise du Coronavirus au printemps 2020 ont été pris en compte. Toutefois, le chiffre d’affaires global a augmenté, ce qui se traduit par une marge semi brute supérieure de 6,75 % en moyenne.

Les producteurs de viande ont connu une autre année moins bonne en 2019. Dans l’ensemble, les prix dans le secteur de la viande ont été légèrement meilleurs qu’en 2018. En raison de l’augmentation des prix des aliments pour animaux, c’est une légère baisse de 0,75 % que le secteur enregistre.

Pour les producteurs laitiers, 2019 s’est traduit par une augmentation du prix du lait de plus de 3 % et une légère baisse du rendement des vaches et veaux de réforme. En combinaison avec l’augmentation de la production laitière par vache et des coûts d’alimentation plus élevés, le bénéfice semi brut a augmenté d’un peu plus de 3 %. Le niveau des coefficients nécessaires au calcul du nombre d’ha fourragers affectés à la production laitière reste inchangé. En conséquence, les exploitations dont la production laitière est plus élevée que l’année dernière devront déclarer davantage d’hectares.

D’autre part, le système de progressivité du barème laitier pour les exploitations de plus de 25 ha de lait passe à 4 €/ha (au lieu de 3 €/ha).

Dans le secteur de l’élevage porcin, les producteurs ont enregistré un très bon résultat en 2019 après une année 2018 marquée par la peste porcine. La forte augmentation des prix des porcelets et des porcs à l’engrais est combinée à l’augmentation du prix des concentrés. Il en résulte un bénéfice semi brut de 240 euros par truie productive (-85 euros de perte semi brute en 2018) et 12 euros par porc à l’engrais vendu (3,5 euros de bénéfice semi brut en 2018).

Pour les éleveurs de porcs sous contrat, le bénéfice semi-brut de 9 euros par porc à l’engrais est resté au même niveau que l’année dernière.

Dépenses déductibles

Les frais déductibles individuellement restent les mêmes (loyer, frais vétérinaires, cotisations de sécurité sociale, intérêts, etc.) Les salaires et traitements sont déductibles jusqu’à un maximum de 430 euros par ha. Toutefois, il a déjà été convenu que les primes d’assurance payées dans le cadre de l’assurance multirisque contre les intempéries seront déductibles individuellement.

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