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La technologie thermique au service de la faune sauvage

Malheureusement, la saison des fauches coïncide avec les naissances d’animaux sauvages. C’est à ce moment crucial que l’association Sauvons Bambi intervient, gratuitement, à la demande des agriculteurs, pour contrôler les parcelles avant la coupe. L’objectif : éviter de blesser ou tuer des faons, des levrauts ou encore de détruire des nids d’oiseaux.

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Depuis une vingtaine de jours, les équipes de l’association sont à pied d’œuvre : plus de 30 missions sont réalisées quotidiennement dans toute la Wallonie, et elles ont déjà répondu à l’appel de plus de 200 agriculteurs.

Rappelons que Sauvons Bambi est une Asbl créée en 2020 qui s’est donné pour mission de sauver gratuitement, partout en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg, de nombreux animaux sauvages de nos campagnes (faons, levrauts et nids d’oiseaux nicheurs au sol comme les perdrix, faisans, alouette des champs…) à l’aide de drones munis de caméras thermiques avant la fauche.

Un constat inquiétant

Chaque année, des nombreux oiseaux nicheurs au sol meurent lors des travaux de broyage des talus et des bords de route et ce, malgré les fauches tardives et les soins des opérateurs.

De même, certains agriculteurs sont dépités de voir, malgré leurs précautions, les faons de chevreuils mutilés et tués par leurs engins agricoles. En effet, les chevrettes mettent bas au printemps, en coïncidence avec la période de la fauche. Les faons restent instinctivement couchés et immobiles dans les hautes herbes à l’abri des prédateurs.

Les répercussions ne se limitent pas uniquement à la faune sauvage. Elles peuvent également concerner le bétail qui consommera le fourrage contaminé par le cadavre (le risque de botulisme).

En 2024, grâce aux dons et aux bénévoles, plus de 10.126 ha ont pu être survolés auprès de 750 fermes différentes. Au total, 845 faons ont pu être sauvés.

L’Asbl Sauvons Bambi n’est pas subsidiée et fait appel aux donateurs afin d’assurer sa mission. Les dons collectés lui permettent d’augmenter sa capacité de vol (achat de drones supplémentaires et recrutement de nouveaux pilotes) afin de pouvoir répondre à la demande croissante et sauver davantage d’animaux de la faune sauvage.

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