Accueil Législation

Néonicotinoïdes: vers l’interdiction d’usage pour les particuliers en Wallonie

Après le glyphosate, la Wallonie s’apprête à interdire l’usage par les particuliers de pesticides contenant des néonicotinoïdes. Le gouvernement wallon a approuvé jeudi en première lecture un projet d’arrêté en ce sens du ministre de l’Environnement, Carlo Di Antonio.

Temps de lecture : 1 min

«Les produits contenant des néonicotinoïdes sont de plus en plus condamnés pour leur toxicité sur la santé humaine et sur les écosystèmes. Ils sont également associés au déclin des colonies d’abeilles et d’autres populations de pollinisateurs», commente le ministre cdH dans un communiqué.

La Wallonie peut, depuis la révision du décret «Pesticides» en octobre dernier, restreindre ou interdire sur son territoire l’utilisation de pesticides contenant des substances actives présentant un risque pour la protection de l’environnement, pour la santé humaine ou pour la conservation de la nature. Une interdiction de vente relève, elle, du Fédéral.

Pour les particuliers, les néonicotinoïdes se retrouvent dans de nombreux produits (poudres anti-fourmis, autocollants antimouches, etc) proposés actuellement en vente libre et qui sont utilisés sans en connaître la nocivité, note M. Di Antonio.

C’est toutefois dans l’agriculture que ces substances sont le plus souvent utilisées. Tout comme pour l’interdiction d’usage du glyphosate, l’arrêté ne concerne pas ces usages professionnels.

(Belga)

A lire aussi en Législation

Cession privilégiée: quels sont les motifs d’opposition?

Droit rural À la faveur d’une précédente parution, étaient rappelées les considérations générales relatives à la faculté, pour le bailleur, de s’opposer à une cession privilégiée lui étant notifiée par un preneur cédant son bail à un parent éligible. L’examen des motifs d’opposition était annoncé pour une parution prochaine, ce à quoi seront donc consacrés les paragraphes suivants. À toutes fins utiles, donnons le conseil de la relecture du précédent article avant d’entamer la lecture de celui-ci.
Voir plus d'articles