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Les marchés intègrent des risques liés à l’épisode de gel en blé et colza

Les prix du blé progressaient, le 7 avril à la mi-journée, s’agissant des échéances liées aux récoltes de la prochaine campagne de commercialisation, conséquence directe des inquiétudes liées à la vague de froid qui touche actuellement l’Europe.

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«  Les épis qui sont à l’état embryonnaire dans les tiges sont d’autant plus sensibles à des gels importants, comme ceux qu’on a aujourd’hui, qu’ils sont développés », relevait, du côté de la France, Stéphane Jézéquel, directeur scientifique à l’institut technique du végétal Arvalis.

Si outre-Quiévrain les experts notent que « les céréales ont des capacités de récupération après un épisode de gel de ce type, du fait du tallage et que les tiges dites secondaires peuvent monter en épi pour compenser, il y aura certainement des champs, des parcelles, des régions où les céréales très développées auront des dégâts importants avec cette vague de froid ».

Vue de dégâts sévères de gel sur céréales... dans nos régions en mars 2011.
Vue de dégâts sévères de gel sur céréales... dans nos régions en mars 2011. - M. de N.

La veille, les prix du colza repartaient à la hausse, soutenus par le pétrole et des craintes liées à la vague de froid en Europe, « avec des risques de dégâts de gel, notamment sur le colza », a souligné le cabinet des marchés agricoles et agro-industriels Agritel dans une note publiée le 6 avril.

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