Accueil Editos

Jamais trop tard mais grand temps!

L’année 2016 s’en est allée. On retiendra qu’elle fut marquée par le terrorisme. Cette guerre d’un nouveau genre avec son chapelet d’écorchés, de mutilés et de deuils ne peut et ne doit pas nous faire tomber dans la paranoïa ou la haine. Pourtant…

Temps de lecture : 2 min

L’année 2016 s’en est allée. On retiendra qu’elle fut marquée par le terrorisme. Cette guerre d’un nouveau genre avec son chapelet d’écorchés, de mutilés et de deuils ne peut et ne doit pas nous faire tomber dans la paranoïa ou la haine. Pourtant… Est-ce cela qui pousse le peuple à se tourner de plus en plus vers la droite et même l’extrême droite (Autriche, Pologne, Suisse, Hongrie…) ? En France aussi cette tendance pourrait se confirmer. Marine Le Pen semble, selon les sondages, de plus en plus assurée d’être présente au second tour des élections présidentielles. Drôle d’époque…

Tout ceci nous ferrait presque oublier le plus grand problème de ce début de siècle : le réchauffement climatique. 2016 a battu tous les records, dans tous les coins de la planète. L’exploitation du charbon, du pétrole… a eu, au 20e siècle, un impact considérable. Le parc automobile en constante augmentation, la déforestation, la mondialisation à outrance, l’espérance d’une reprise de la croissance… tout cela ne doit-il pas cesser ?

Bien sûr, je n’oserais cracher dans la soupe : la modernisation et l’industrialisation nous ont apporté beaucoup de confort et de bien-être ; Toutefois n’allons-nous pas trop loin dans nos désirs de produits peu chers, fabriqués par des hommes ou même des enfants sous-payés et exploités. Cette forme d’esclavage moderne est bien réelle et bien caché.

Et que dire de ces énormes portes containers qui sillonnent les océans par milliers et dans tous les sens. Ils polluent énormément car ils carburent au fuel non raffiné.

Peut-on arrêter ou freiner cela ? Peut-on, par notre façon de consommer, soigner notre planète ? Encore faudrait-il être conscient de l’entendue gigantesque du problème. Pour exemple, une crevette pêchée en mer du Nord sera décortiquée en Afrique du Nord pour revenir sur nos tables belges ? Nous ne connaissons que trop peu les tenants et aboutissants du commerce mondial ainsi que la force des multinationales. Peut-on gagner ce combat de David contre Goliath ? 2017 ne pourrait-elle pas être cette jeune et belle année où les consciences se réveillent, où tous les hommes de la planète, scientifiques, chercheurs, hommes d’affaires, économistes, consommateurs, hommes de bon sens… cherchent ensemble une solution pour sauver notre magnifique et unique planète bleue. Espoir, espoir…

Manou de Warneton

A lire aussi en Editos

Voir plus d'articles