Des chercheurs américains sont parvenus à modifier génétiquement du maïs afin qu’il produise un acide aminé contenu dans la viande, ce qui pourrait augmenter sa valeur nutritive. Ils se sont servis de la bactérie Escherichia coli pour l’insérer dans le génome du maïs et lui faire produire de la méthionine. «Cette découverte pourrait bénéficier à des millions de personnes dans les pays en développement, qui dépendent grandement du maïs et pourrait réduire les coûts liés à l’alimentation animale», avance cette étude publiée dans le journal des Actes de l’Académie nationale des Sciences. La majorité du maïs est utilisé pour l’alimentation animale, mais il manque de méthionine. Le soufre contenu dans la méthionine protège les cellules et est essentiel pour absorber le sélénium et le zinc, poursuit l’étude. L’industrie dépense actuellement des milliards pour ajouter de la méthionine de synthèse au maïs, pour l’alimentation du bétail.
Les chercheurs ont aussi découvert qu’il était possible de faire pousser du maïs contenant cet acide aminé sans le modifier génétiquement. Par exemple, en apportant aux plantes des nutriments riches en soufre. Des travaux supplémentaires sont encore nécessaires dans ce domaine.
Filière boisSi les fruitiers de nos vergers se composent le plus souvent d’un sujet porte-greffe auquel est greffée une variété fruitière, il arrive également que l’on ait recours à un entregreffe. Ce dernier permet, notamment, d’améliorer la compatibilité, de modifier la vigueur de la ramure ou encore d’adapter les arbres à un sol peu favorable. Le sur-greffage, lui, fait intervenir d’autres méthodes. Sur des arbres déjà en place, il permet de changer plus rapidement la charpente et la variété productrice de fruits.