Histophilus somni, un germe
qui foudroie les bovins insidieusement
Perdre une vingtaine de taurillons en l’espace d’un mois sans percevoir de signes avant-coureurs, c’est la mésaventure qu’a connu Eric Royer, naisseur-engraisseur à Fexhe-Slins. La cause ? Histophilus somni, un germe connu depuis des années mais dont l’incidence sur le cheptel peut s’avérer dévastatrice surtout depuis quelques années. Un épisode d’autant plus désastreux qu’il n’a pas été aisé de diagnostiquer le microbe. L’éleveur revient sur cette épizootie.
Outre les grandes cultures, Eric Royer est à la tête d’un élevage allaitant important. Amateur des races françaises, il croise principalement du Blanc-bleu avec de la charolaise et un peu de Maine Anjou. Les bêtes culardes sont réparties sur trois sites d’engraissement. Toutefois, tous les lots destinés à l’engrais transitent par le cœur de ferme, premier site d’exploitation.
Un novembre noir
« Cette année, la...
Article réservé aux abonnés
Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines
Abonnez-vous
Déjà abonné au journal ?
Se connecter ou
Activez votre accès numérique