Le Land Cruiser a également subi un léger facelift qui lui confère un look plus dynamique et contemporain, dixit Toyota ! Un look que nous qualifierions de classique, en tout cas par rapport à tous les SUV qui sortent de nos jours. Mais, par rapport à ces derniers, la comparaison s’arrête à ce niveau. En effet, les performances offroad du Land Cruiser ne laissent planer aucun doute, nous en reparlerons.
Dans l’habitacle, le tableau de bord affiche une console centrale multimédia plus ergonomique et dotée de deux boutons bien distincts qui facilitent le choix des réglages en mode tout-terrain. Niveau habitabilité, le 4x4 peut accueillir confortablement jusqu’à 7 personnes. Dans les versions les plus hautes, les sièges avant peuvent être ventilés.
Notez que le coffre (640 l en mode 5 places, 120 l en mode 7 places) s’ouvre latéralement, ce qui n’est pas forcément pratique pour charger ou décharger en ville.
Des conditions extrêmes
Dans le désert namibien, où nous avons pu tester ce Land Cruiser, c’est le mode automatique du programme « Multi-Terrain » – de série sur la finition Lounge Pack Techno – qui permettra même au plus inexpérimenté de pouvoir profiter de ses incroyables capacités offroad.
Comme cela se pratique chez Land Rover, il suffit de sélectionner le type de terrain (boue et sable, cailloux instables, terrain bosselé, rochers et poussière ou rochers) et de se laisser conduire… en maintenant les mains sur le volant tout de même, le Land Cruiser n’est pas encore un véhicule autonome !
Dans les situations les plus difficiles, telle une montée rocailleuse ou une pente abrupte, la fonction Crawl Control adapte automatiquement la vitesse (cinq allures prédéfinies) et les freins du 4X4. Disponible avec la boîte automatique, l’Assistance à la descente DAC (Downhill Assist Control) fonctionne en marche avant comme en marche arrière, sur les pentes les plus raides et/ou glissantes. En outre, il est possible de visualiser, sur 360º, toutes les manœuvres grâce à la fonction « Moniteur Multi-Terrain » et aux caméras latérales, avant et arrière.
Plus de sécurité
En dehors des parcours extrêmes, le Land Cruiser s’adapte aussi parfaitement à la jungle urbaine, grâce notamment à un large éventail d’équipements de sécurité. Citons par exemple le système de pré-collision qui détecte les piétons et déclenche le freinage automatiquement, le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte de franchissement de ligne et la lecture de panneaux de signalisation. Nul doute qu’avec le pack Toyota Safety Sense, les risques d’accident seront considérablement réduits.
Seul bémol relevé lors de notre test, les pneus standards qui équipaient nos 4x4 ont eu quelques soucis avec les cailloux tranchants qui parsemaient ces routes désertiques peu fréquentées. Heureusement, la nouvelle version du système de surveillance de la pression des pneus indique avec précision lequel de vos cinq pneus est dégonflé… Roue de secours comprise !
En Belgique, le Land Cruiser n’est disponible qu’en motorisation 2,8 l turbo Diesel de 177 ch (130 kW), en boîte automatique ou manuelle six rapports. Ce quatre cylindres fournit un couple maximal de 450 Nm en boîte automatique et 420 en boîte manuelle. C’est un moteur éprouvé qui s’appuiera justement sur son couple pour vous sortir de toutes les situations périlleuses.
Niveau tarif, tout dépendra bien évidemment de la finition que vous souhaitez. Pour une version de base, comptez 41.750 €. Comme c’est souvent le cas pour la marque japonaise, il faudra vous diriger vers les modèles supérieurs Country (48.650 €), voire Lounge (63.860 €) ou Premium (70.150 €), pour bénéficier de toute la technologie en conduite tout-terrain. Toyota propose également une version 3 portes, un peu moins chère, mais s’attend à un succès limité.
