Aujourd’hui les écoles d’agriculture se vident à plus de 50 %, certaines sont déjà fermées. Pourtant, on parle toujours de sauterelles en Afrique et en France, du doryphore, du mildiou, des ravageurs en betteraves sucrières, des adventices indestructibles d’autres problèmes en arboriculture… On lutte contre la tuberculose, brucellose, leucose et j’en passe… Aujeszky et la peste porcine…
Dans les années ‘50-60, lorsqu’on était agriculteurs, on était reçus sous des banderoles : « Participent à la lutte contre la faim dans le monde »
Je garde en mémoire tous ces gens qui, avec leurs équipes de chercheurs, ont réussi des prouesses : le professeur Laloux et son livre blanc ; le professeur Martens et l’Irbab pour l’amélioration de la culture betteravière ; le professeur Legros pour la région herbagère… Leurs travaux étaient suivis par des chercheurs de pays voisins.
Aujourd’hui, tout ce travail est massacré par certains administratifs qui croient changer le monde avec un idéal populiste alors qu’il y a de la place pour tous les genres d’agriculture.
Notre pays, la France, l’Allemagne ou encore la Hollande sont sous la coupe d’une législation rigoureuse. Mais, la politique de certains (Ministres et administratifs) risque de créer chez nous un désert ouvrant la voie à des matières alimentaires produites dans des pays sans législation.
Que faire ? Subsidier pour que certains agriculteurs restent en place ?!
