Accueil Archive

Produira, produira pas de graines ?

La situation au 8 mai demeure contrastée. La floraison en cours doit inciter chaque producteur concerné à aller vérifier de près ce qu’il en est de la fécondation et la formation des siliques.

Temps de lecture : 2 min

En cette période de floraison, il est essentiel d’aller observer les plantes à l’intérieur de chaque champ, qu’il soit conventionnel ou bio, pour évaluer le taux de réussite de la fécondation et de la formation des siliques.

Dans les champs les plus avancés, la floraison se termine car elle a été accélérée par le retour de températures nettement supérieures aux normales saisonnières.

Les siliques manquantes sont nombreuses dans les parcelles où de nombreux boutons floraux ont avorté. Une certaine récupération est observée pour les derniers étages de fleurs, depuis quelques jours.

Dans les parcelles problématiques où aucune fleur n’est apparue jusqu’à présent, il est indispensable de vérifier l’existence de siliques.

Si des problèmes importants sont observés (absence totale ou partielle de siliques formées), il est vivement conseillé de faire constater les dégâts, par la Commission de constat des dégâts de la commune où se trouvent les parcelles cultivées en colza, avant un retournement éventuel de la culture. L’impact sera très important sur les rendements finaux de la culture.

Insectes ennemis… et amis

Du côté des insectes, les méligèthes adultes sont actuellement peu nombreux et de très rares charançons des siliques sont observés dans les parcelles du réseau d’observations.

Les journées actuelles très ensoleillées et très chaudes sont très favorables à l’activité des insectes pollinisateurs qui profitent de la floraison du colza d’hiver.

Christine Cartrysse

, Appo, Cepicop

Michel De Proft

, Cra-w

La Une

Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs