Accueil Archive

Le gel d’avril 2017

reconnu calamité agricole

Temps de lecture : 2 min

Fin avril 2017, la Wallonie a connu une importante chute de températures, allant jusqu’à -10ºC dans certaines régions. Cette vague de froid est intervenue après un mois de mars et un début de mois d’avril aux températures plutôt douces. Grâce à ce temps clément, les cultures fruitières avaient précocement repris leur croissance et donc déjà atteint, à la mi-avril, un stade de développement avancé. Le gel, à ce stade de la floraison et au début de la fructification, a provoqué des dégâts importants, impliquant des répercussions sur la production finale.

À la demande expresse des producteurs, les commissions communales s’étaient attelées à constater et évaluer lesdits dégâts. À l’issue de cette étape, il est apparu que les différentes conditions à respecter pour que cet épisode de gel soit reconnu comme calamité agricole étaient remplies.

Le 18 juin, le Gouvernement wallon, sur proposition du ministre de l’Agriculture René Collin, a donc adopté l’arrêté validant cette reconnaissance, délimitant l’étendue géographique de cette calamité et déterminant l’indemnisation des dommages.

Pas moins de 139 producteurs, répartis sur 1.361,2 ha, pourront déclarer les dégâts occasionnés à différents types de cultures. Suivant les estimations, le montant total des indemnités s’élèverait à 5.571.381,17 €.

Sous l’impulsion du ministre Collin, la Wallonie, devenue compétente au 1er janvier 2015, a revu l’ancienne législation fédérale de 1976 sur les calamités agricoles qui prévoit un processus simplifié pour des indemnisations accélérées. Cependant cette nouvelle législation wallonne n’est entrée en vigueur qu’au 1er juin 2017. Cette réforme n’est dès lors pas applicable pour le gel d’avril 2017.

La Une

L’agroenvironnement en Wallonie en 2023 (3/3): un attrait retrouvé pour l’autonomie fourragère

Environnement Le volet « prairies permanentes » de l’agroenvironnement wallon connaît un bilan mitigé. En effet, si la Maec « prairies naturelles » convainc à nouveau, les objectifs fixés par la Région wallonne demeurent relativement faibles. Les prairies de haute valeur biologique, quant à elles, souffrent… Heureusement, la mesure « autonomie fourragère » regagne du terrain et présente un potentiel de développement loin d’être négligeable.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs