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Un coup dur pour le maïs

De fortes inondations ont frappé le Midwest américain, la semaine dernière.

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Il est bien évidemment trop tôt pour connaître l’ampleur du phénomène et ses conséquences sur les marchés, indique l’Agpm dans son bulletin du 25 mars. L’impact de ce phénomène climatique pourrait être triple : destruction d’infrastructures (stockage en particulier), forte perturbation logistique sur l’approvisionnement du Mississipi et bien évidemment retards de semis pour les maïs. Selon l’agence Reuters, le phénomène aurait déjà bloqué 13 % des capacités de production d’éthanol américain. On peut imaginer que les difficultés logistiques pénalisent les flux à l’exportation ces prochains jours, alors même que les exports restent en retrait par rapport à l’an passé.

Au regard des éléments de conjoncture des derniers mois, la sole en maïs était déjà attendue en baisse aux États-Unis. Comme ces récentes inondations touchent des États importants pour cette production (ils représentent 40 % de la sole US), nul doute qu’une forte volatilité est attendue à court terme sur les marchés.

En Amérique du Sud, la situation paraît toujours favorable, les premières récoltes argentines (9 %) semblent prometteuses… Au Brésil, les conditions restent sèches.

Plus près de nous, le rapport Mars publié par la Commission européenne en début de semaine dernière souligne les conditions sèches actuelles sur le sud de l’Europe et l’Europe centrale. Alors que les semis de maïs commencent, ces conditions seront à suivre avec attention. Les importations se poursuivent avec 320.000 t supplémentaires enregistrées à la fin de semaine du 18 mars, portant le total depuis le 1er juillet à 17,5 millions de tonnes (+ 41 % par rapport à l’année passée). L’Espagne est pour l’heure le 1er importateur avec 5,76 Mt.

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